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Finding Room in Beirut: Places of the Everyday demonstrates why it is worth our while to explore the value and contemporary meaning of urban areas about to undergo complete renewal. Branching off from discourses surrounding the terrain vague, the book argues that large populated urban areas meet the criteria of the vague and constitute a particular perspective from which to build a critical stance in regards to the contemporary city. But unlike a terrain vague, a vague urbain — inhabited areas where property ownership is usually obscure and informal behaviours a daily affair — possesses real communities and offers an alternative understanding on how a city can be practiced and how lessons should be learned before its complete transformation. Stemming from a photographic and architectural documentation of Bachoura, a central area of Beirut, Lebanon, the book shows how the vague urbain allows for different ways of inhabiting, ways that are as — or perhaps even more — real and anchored in the imagination of the city as those proposed by standardising developments. Building on the intricacies of found situations, improvised uses and local narratives, it is an exploration as to how the meeting of a marvellous realism with l'intrigue, the vague urbain, and temporary architecture can provide opportunities for the emergence of hidden narratives.

L'article porte sur l'Association des femmes autochtones du Québec (AFAQ), dans le but de faire connaître les préoccupations des membres de cette Association et de rendre compte de ses luttes pour l'égalité et l'autonomie, sans perdre de vue l'articulation de ces luttes avec le projet autonomiste autochtone, dont les femmes de l'AFAQ ne se dissocient pas. L'article s'articule autour de trois parties. D'abord, il met l'accent sur le contexte actuel de la quête autonomiste des autochtones du Québec; ensuite, il étudie le rôle et le mandat de l'AFAQ; enfin, il examine plus en profondeur le dossier de la violence, actuellement prioritaire à l'intérieur des préoccupations de l'Association.

La place et la présence des Autochtones dans les villes suscitent depuis plusieurs années un vif intérêt de la part des chercheurs et des instances gouvernementales. Phénomène perçu et construit au départ comme un problème, une nouvelle production scientifique rend compte peu à peu des réalités plurielles des Autochtones des villes. La nécessité de repenser les approches, de questionner l'information existante et de redéfinir les concepts se fait donc sentir. Les études qui font autorité dans le domaine de l'urbanité des Autochtones mettent cependant davantage l'accent sur les dimensions sociologiques et politiques faisant souvent abstraction de la dimension historique de la présence autochtone dans les villes canadiennes et québécoises. Dans la mesure où nos formulations et représentations du passé déterminent nos perceptions et nos idées sur le présent, il est primordial de développer un cadre de réflexion afin de réinscrire l'Autochtone dans l'histoire urbaine et de cerner le vide historique devant lequel nous sommes placés. En nous appuyant sur des exemples concrets, notre étude se veut avant tout exploratoire. Elle propose de réinvestir le lieu de mémoire qu'est la ville afin de combler le déficit des connaissances en rassemblant les éléments d'un nouveau récit autochtone de l'urbanité. Cette histoire devrait ultimement favoriser l'émergence d'une nouvelle conscience citoyenne.

La place et la présence des Autochtones dans les villes suscitent depuis plusieurs années un vif intérêt de la part des chercheurs et des instances gouvernementales. Phénomène perçu et construit au départ comme un problème, une nouvelle production scientifique rend compte peu à peu des réalités plurielles des Autochtones des villes. La nécessité de repenser les approches, de questionner l'information existante et de redéfinir les concepts se fait donc sentir. Les études qui font autorité dans le domaine de l'urbanité des Autochtones mettent cependant davantage l'accent sur les dimensions sociologiques et politiques faisant souvent abstraction de la dimension historique de la présence autochtone dans les villes canadiennes et québécoises. Dans la mesure où nos formulations et représentations du passé déterminent nos perceptions et nos idées sur le présent, il est primordial de développer un cadre de réflexion afin de réinscrire l'Autochtone dans l'histoire urbaine et de cerner le vide historique devant lequel nous sommes placés. En nous appuyant sur des exemples concrets, notre étude se veut avant tout exploratoire. Elle propose de réinvestir le lieu de mémoire qu'est la ville afin de combler le déficit des connaissances en rassemblant les éléments d'un nouveau récit autochtone de l'urbanité. Cette histoire devrait ultimement favoriser l'émergence d'une nouvelle conscience citoyenne.

Basé sur les résultats d'une enquête ethnographique menée auprès de la communauté naskapie de Kawawachikamach (Schefferville, Québec), l'article met l'accent sur la vie des femmes naskapies durant la première moitié du XX e siècle. Outre qu'il documente une époque peu connue de l'histoire de ce peuple de chasseurs nomades, il présente la contribution particulière des femmes à la vie familiale et à la vie communautaire. En s'attachant à la fois au cycle de vie et au cycle annuel des activités, les auteures attirent l'attention sur la diversité et la flexibilité des tâches accomplies par les femmes en tous lieux (au comptoir de traite, dans les campements d'hiver, sur le territoire) et en toutes circonstances (les déplacements saisonniers, les rassemblements communautaires, les naissances, les mariages). Sur le plan théorique, l'information mise au jour pose la question de la pénétration du capitalisme marchand en milieu nordique québécois et de son influence sur la transformation des rapports entre les femmes et les hommes dans la division des tâches.